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TARIFICATION BANCAIRE: Enquête de la CLCV montrant que l’équilibre des relations entre les banques et leurs clients reste encore à rétablir.
TARIFICATION BANCAIRE : L'ENQUETE ANNUELLE DE LA CLCV (Consommation, logement et cadre de vie)

On aurait pu croire en 2005 qu’une véritable évolution était en marche dans les relations entre les banques et leurs clients, et qu’on allait enfin en voir les fruits en 2006…Engagements pour plus de lisibilité et d’accessibilité des tarifs, pour permettre de favoriser le jeu de la concurrence, pour permettre l’accès de tous aux services bancaires, autorisation donnée aux banques de rémunérer les comptes de dépôt des particuliers, pratique jusque là interdite, …Bref, les voies de changement étaient nombreuses. MALHEUREUSEMENT, EN CE DEBUT D’ANNEE 2006, L’EVALUATION QUE LA CLCV FAIT DES RESULTATS DES ENGAGEMENTS PRIS EN 2004 ET DE L’EVOLUTION DES TARIFS BANCAIRES DANS LE CADRE DE SON ENQUETE ANNUELLE SONT BIEN LOIN DE CES PROMESSES.

Sur certains « produits », DES AUGMENTATIONS DE 3, 4 VOIRE 8% VIENNENT S’AJOUTER AUX AUGMENTATIONS DES ANNEES PRECEDENTES (rejets de prélèvement, chèque de banque, …) ; cette année encore, de nouvelles caisses de réseaux mutualistes décident de facturer des prélèvements jusque là gratuits pour les consommateurs, de nouvelles banques appliquent des frais pour les retraits aux distributeurs hors de leur réseau ; ET BIEN PEU DE BANQUES, même lorsqu’elles augmentent leurs frais de gestion de compte, ONT ENFIN PROPOSE A LEURS CLIENTS LA REMUNERATION DE LEUR COMPTE DE DEPOT ; et celles qui le font réservent bien entendu ce bénéfice aux souscripteurs de packages.

Des augmentations donc toujours, même s’il faut souligner que quelques banques, parfois, peuvent s’offrir le luxe de diminuer certains tarifs de plus de 50% d’une année sur l’autre (frais de gestion de compte inactif, opposition carte bancaire, …)…Ce qui prouve si besoin en est qu’il existait une marge exorbitante sur le prix de ces prestations…

EN CE QUI CONCERNE LES ENGAGEMENTS PRIS EN 2004, LE CONSTAT que la CLCV en dresse au bout de 18 mois EST BEAUCOUP PLUS CRITIQUE que celui qu’en fait la Fédération Bancaire Française :

L’ACCESSIBILITE DES PLAQUETTES TARIFAIRES en agence laisse toujours très fortement à désirer : moins de 50% des 280 agences visitées les proposent en libre disposition ;

L’IDENTIFICATION DES FRAIS BANCAIRES sur les relevés de compte n’est pas systématiquement mise en place, et lorsqu’elle l’est, la visibilité est loin d’être satisfaisante ;

la communication aux clients de la LISTE DE LEURS OPERATIONS RECURRENTES pour faciliter le changement de banque est une opération lourdement facturée par plusieurs établissements,

LA FORFAITISATION DES FRAIS DE REJET DE CHEQUE, si elle améliore la lisibilité et le contrôle des frais facturés, n’a en rien permis une limitation de ceux-ci, qui restent le plus souvent prohibitifs ;

quant AUX NOUVEAUX FORFAITS POUR LES CLIENTS SANS CHEQUIER, l’étude de leur contenu et de leur prix ne peut que conduire la CLCV à réaffirmer les réserves et les craintes qu’elle avait dès le départ exprimées : les services qu’ils proposent sont le plus souvent très limités pour un prix pouvant aller jusqu’à près de 5€ par mois ; c’est très cher payé pour des forfaits qui doivent être essentiellement destinés à des personnes ayant des ressources limitées.

Loin des satisfecit, la CLCV constate que beaucoup reste encore à faire pour rétablir l’équilibre des relations entre les banques et leurs clients.

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(Article publié par INC le 17 avril 2006 ci-dessous)

DES FRAIS BANCAIRES TOUJOURS TROP NOMBREUX ET TROP COUTEUX

Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) vient de publier sa traditionnelle enquête annuelle sur la tarification bancaire. L’association a étudié les plaquettes tarifaires de 84 banques. Sans surprise, ces dernières continuent à appliquer de coûteux frais pour toutes sortes d’opérations.

Plusieurs de celles qui, jusque-là, s’étaient abstenues de facturer certaines prestations (comme les retraits d’argent aux distributeurs hors de leur réseau ou les prélèvements) s’y mettent. D’une manière générale, les frais appliqués sont à la hausse, même si l’étude montre que quelques banques ont procédé à de fortes baisses. Par exemple, le Crédit agricole de Lorraine a baissé ses frais d’opposition sur carte de 56 %. «Cela laisse songeur quant à la marge qui existait probablement sur le prix de ces prestations», note l’association.

La CLCV pointe en particulier les nouveaux tarifs de la Banque postale. Elle observe que, le 1er janvier 2006, les frais annuels de gestion de compte sont passés à 3 euros (+ 20 %), les chèques de banque et les frais pour rejet de prélèvement à 8 euros (+ 5,2 %), les frais pour opposition sur carte bancaire à 12,50 euros (+ 4,16 %). "La Banque postale est partie dans une démarche commerciale forte", en conclut Reine-Claude Mader, présidente de la CLCV. D’ailleurs, le 1er juillet prochain, de nouvelles augmentations sont annoncées : les frais de gestion de compte et le chèque de banque coûteront encore 1 euro de plus, tandis que les virements occasionnels passeront de 2,95 à 3,15 euros. Face aux critiques, la Banque postale souligne que "selon de récents comparatifs, le coût annuel des services financiers de La Poste – aujourd’hui la Banque postale – est de 30 % inférieur à la moyenne des établissements financiers, toutes catégories confondues".


AUGMENTATION DES CONTROLES DE LA DGCCRF

Enfin, la CLCV a voulu vérifier le respect des engagements pris par les banquiers en novembre 2004 (cf. INC Hebdo n° 1324). Elle dresse un constat très critique. Moins de la moitié des 280 agences visitées mettent leurs plaquettes tarifaires en libre accès. Certaines facturent jusqu’à 30 euros les listes des virements et des prélèvements récurrents, qu’elles se sont engagées à proposer au client qui veut changer de banque. L’identification des frais sur les relevés de compte n’est pas effective, ou alors peu visible. Le forfait prévu en cas de rejet de chèque n’a pas permis de limiter des frais s’élevant souvent de 50 à 100 euros. Quant aux nouveaux forfaits proposés aux clients privés de chéquier (cf. INC Hebdo n° 1351), l’association considère qu’ils sont trop chers – certains coûtent près de 5 euros par mois – pour des services très limités… voire déjà gratuits (délivrance d’un RIB, paiement par TIP, relevé de compte mensuel). Le 11 avril, le ministre de l’économie Thierry Breton a annoncé devant les députés que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) augmenterait cette année ses contrôles dans les agences "afin de vérifier si les engagements pris sont tenus ou s’il y a des abus".

ID: 37791
Auteur(s): iff
Date de parution: 07/04/06
   
 

Created: 06/07/06. Last Changes: 06/07/06.
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